Eglise SAINT GERMAIN

 L’abside semi circulaire est orientée vers l’Est, selon les principes religieux de l’époque. Elle se compose d’une travée en «cul de four», prolongée au-delà d’un arc doubleau, par une travée droite, ouvrant sur la nef par un arc triomphal.

Elle est ornée de cinq arcatures aveugles reposant sur une banquette de pierre. Les colonnes sont ornées de chapiteaux tronconiques. Les fonds baptismaux en pierre de forme cylindrique, de style archaïque sont fermés par un couvercle en laiton. La façade ouest du mur de la nef conserve un étroit portail en plein cintre (actuellement muré) ainsi que des vestiges de maçonnerie médiévale 

De part les moulures de voûtes l’ornement des culots, ainsi le plan trapézoïde permet d’attribuer l’agrandissement de la nef et du chœur à cette époque. On peut penser qu’à cette époque, la nef a acquis ses dimensions actuelles et que l’extension vers le sud, par rapport à la nef Romane, est réalisée.

       

                                                       

       

Au XVIIIème siècle,  l’appui de communion en bois sculpté est classé au titre des objets mobiliers.

En 1846,  construction d’une chapelle latérale, ajourée de baies ogivales garnies de verres multicolores où l'on peut remarquer, dans une niche, l’archange Gabriel terrassant le dragon.

Formant une croix avec la nef, la chapelle droite «orientale» est dédiée à la Vierge, celle de gauche à l’ouest est dédiée à Saint Michel avec sa statue et à saint Laurent.

Le clocher comprend un premier niveau appuyé sur les reins de la voûte en berceau de l’abside. Il communique avec les combles de la nef par le biais d’un palier intermédiaire depuis lequel on accède à la chambre des cloches qui ont été données par Michel Agar, comte de Mosbourg. L’une s’appelle Laurence, d’un poids de 728 kg et la seconde s’appelait Marie Germaine ; elle fût rebaptisée Jeanne Thérèse après réparation en 1948.

L’église est parée de plusieurs statues en plâtre polychrome, dont celles de St Antoine de Padoue, de Saint Germain et de la Vierge .....

Quatorze tableaux illustrent le chemin de Croix. Les cadres en bois entourent les peintures exécutées sur tôle galvanisée, technique extrêmement rare et datant du XIXème.

 

(Sources : ARAEM, Association pour la Restauration et l’Animation de l’Eglise de Mercuès)